STORY
Rien n'aurait pu prédire leur amour. A vrai dire, ils n'étaient n'ont jamais été amoureux; Enorah était persuadée de l'absence du sentiment qui devait normalement être la base d'un couple. Ses parents n'avaient été que deux meilleurs amis, deux membres d'un trio inséparable, et seule une nuit alcoolisée et un désir brûlant les avaient poussés dans le lit de Sean. Une simple histoire de sexe, une erreur grotesque. Oui, il est déjà bien difficile de vous imaginez vos parents brûlants de désir, mais encore plus d'assouvir ce désir dans la chambre du véritable amour de sa mère : Sean Williams.
Enorah n'a jamais voulu s'attar der sur l'histoire de ces parents, gênée de n'être que le fruit de la Luxure. Cette partie, ce bout de vie, est honteuse et la jeune Welton préfèrerait la rayé de sa mémoire plutôt que d'en avoir le souvenir. Sean était quelqu'un de bon, de généreux. Elle le gardait lui, elle pensait à son histoire, plutôt qu'à celle de ses parents. Il jouait du piano. Il aimait sincèrement sa mère. Les lettres qu'il lui envoyait, le journal intime qu'elle avait retrouvé dans son grenier : tout lui prouvait que Sean aurait du être celui-là, ce père aimant, un époux imaginatif et surtout, fidèle.
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Le Mexique. Un pays hétérogène. Le paradis. L'enfer. La richesse et la pauvreté. Voilà comment le couple Welton-Atfield a vécut pendant un an, sous le soleil brûlant de ce bout de terre, cet entre-deux mondes. Carolyn a vécut là, entre la misère et la pauvreté, dans un monde où les femmes étaient encore vues comme de bonnes femmes d'intérieur. Elle fut pourtant très prévenante, et elle aima ses enfants de tout son coeur. Seulement, un jour, elle partit. Elle avait fuit l'entre-deux mondes. Le pays de la gaieté, du soleil.
On ne sut jamais où elle s'était volatilisée. Sean raconta à Roberto Welton qu'il n'eut jamais de nouvelles de Carolyn, alors qu'elle lui avait écrit, pendant près de six mois, de la ville de Seattle, aux Etas-Unis. Elle ne répondait pas de ses actes, de l'abandon de ses filles. Elle lui demandait juste de prendre soin d'elles, comme si elles étaient ses filles, qu'importe ce qu'en dirait Roberto. Elle voulait que ce soit lui élève ses filles, elle le souhaitait de tout son coeur. Il fallait aussi qu'il leur dise, plus tard, lorsqu'elles seraient en âge de comprendre, que leur Maman les aimait et les aimera toujours de tout son coeur. Un jour, elles se reverraient, toutes les trois.
Carolyn Atfield s'était enfuie, démente. Elle avait fait ses bagages, mis un chapeau sur ses cheveux bouclés et avait laissé de l'argent dans la boîte aux lettres de la voisine, qui gardait ses petites filles pour la journée. Elle partait, elle ne supportait plus la maisonnée. Le quartier. Son mari. La ville, le pays, tellement loin du sien, de celui de Sean. Roberto ne l'aima pas, il lui faisait savoir, comprendre. Les crises que traversaient le couple avaient lieues chaque soir, des bruits de verre et les cris étaient ce dont elle se souvenait le plus. Ses cris à elle. Car oui, il n'y avait qu'elle qui hurlait. Lui, se délectait de la colère de cette femme, de cette folle. Il était d'un calme olympien.
La veille. Une dispute. 'CREVES LE PLUS VITE POSSIBLE LORSQUE JE SERAI PARTIE!' C'est elle, à Seattle, qui rencontrera la Mort...
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- Bonjour, Petite Demoiselle...
Une petite fille aux cheveux rasés se réveillait avec difficultés dans le lit d'hôpital. La blancheur de sa peau normalement hâlée était inquiètante, les yeux injectés de sang pourrait presque la faire passée pour une junkie. De toutes façons, elle était droguée à la cousine de Madame Morphine. Un sourire vint pourtant fébrilement s'installé sur les lèvres d'Enorah.
- Bonjour, Doki Willy...
- Une des deux nait 15 minutes avant l'autres, ce qui vduadra toujoursd à Jean des remarques telle que 'prend exemple sur ta GRANDE soeur' de la part de leur père.
- Nées à Dublin, elle émigreront à un an, avec leur père. Ce dernier rencontrera la belle mère des jumelles dont il pensera tombé amoureux : en réalité, elle était juste parfaite pour élevée les filles qu'il ne pouvait pas s'occuper seul
- Leur mère était une amie d'enfance du père des jumelles et de Sean Williams, ce dernier l'a aimé passionnément et aurait pu être le père des jumelles.
- Il a été très proches des filles jusqu'à leur 15 ans : le père était entré dans une paranoïa (empirée par la belle mère) comme quoi Sean voulait sa place de père auprès des filles. Elles auront toujours un contact avec lui mais seulement pas lettres... Elle ne savent pas ce qu'il est devenu réellement
- Plus proche de leur belle-mère que de leur père, voilà ce qui détruit les jumelles : Enorah est indécise éprouve buien du mal à avouer à sa soeur que son père valait tout autant que leur belle mère qui était douce et gentille. Après tout, comment détester un être qui lui a sauver la vie en lui donnant de sa moelle? Jean ne comprendra jamais cette décision, ce qui donnera une raison de plus aux jumelles de s'éloigner l'une de l'autre
- En maternelle, on avait conseillé à son père de la placer dans une classe supérieure à celle dans laquelle elle avait été placée : Laurana, sa belle-mère, a désapprouvé l'idée et en est presque venue aux mains avec le père des jumelles pour empêcher son placement dans les grandes sections.
Pour une meilleure entente entre les deux soeurs, elle n'avait pas donné son accord afin qu'Enorah et Jean reste sur un même pied d'égalité. Laurana avait bien fait.
Cependant, ce pouvoir a donné à Enorah une raison d'être quelque peu arrogante et fière : personne ne pouvait l'égaler au niveau des études et avoir une longueur d'avance dans un domaine, elle qui était toujours peu sûre d'elle. Lorsque Damian entra dans sa vie, elle ne put s'empêcher de le haïr puisqu'il était toujours ex-aequo à elle ou bien était meilleur. Cette haine n'était qu'un défouloir et elle eut vite comprit que hors des études, Damian était un excellent ami.
- Au départ, elle ne pensait pas faire du mal, elle était juste en colère, énervée des sermons de sa belle-mère qui ne voulait pas la laisser sortir sous prétexte qu'elle était trop jeune, trop immature pour faire quelque chose. En claquant la porte, elle souhaita du plus profond d'elle-même (et avec une haine qu'elle n'assimilait jamais à sa belle-mère) que Laurana tombe dans